Yngvild Aspeli construit Une Maison de poupée à Dijon
Artiste associée du Théâtre Dijon Bourgogne, Yngvild Aspeli présente Une Maison de poupée où marionnettes et tarentelle sont émancipatrices.
«Faire Une Maison de Poupée qui secoue, qui fracasse et libère des vieux spectres. Un mélange troublant entre acteurs et marionnettes, illusion et réalité, entouré par des oiseaux morts et des vitres cassées », promet Yngvild Aspeli. Tel est le résultat d’un funeste accident. Un volatile percutant une vitre, troublant la metteuse en scène norvégienne au point de changer de lecture et de tomber sur la pièce d’Ibsen. Nora, son personnage principal « est connue comme une alouette chantante aux ailes légères. Et elle se cogne, tête en avant, contre l’invisible surface en verre de sa propre existence. » Le tout, dans « une vieille maison remplie de fantômes, usés par le temps et qui nous hantent encore. Une histoire sur les rôles que nous jouons, les paris que nous faisons et les illusions dont nous nous entourons. Il y est question de prendre en main et de lâcher prise, et de danser comme si notre vie en dépendait. » Interprétant elle-même cette femme convoquant ses souvenirs, quittant son mari et leurs trois enfants, la voilà entourée de marionnettes mi-oiseaux mi-humaines, comme de nombreuses araignées et d’un chœur de femmes l’accompagnant dans sa danse frénétique, une transe tarentelle pour expurger tout le poison intérieur.
Au Parvis Saint-Jean (Dijon) du 12 au 20 mars (dès 14 ans, en anglais surtitré en français)
tdb-cdn.com