Yannick Nézet-Séguin s’empare de La Walkyrie
Au Festspielhaus se déploie une version de concert enthousiasmante de La Walkyrie de Wagner, dirigée par Yannick Nézet-Séguin.
L’année passée, L’Or du Rhin fut un triomphe, Yannick Nézet-Séguin s’emparant, visiblement émerveillé, de la partition de Wagner, la rendant à ce qu’elle est : un conte de fées narré avec une immense délectation. Le directeur musical du Metropolitan Opera de New York est de retour dans les arcanes de la Tétralogie, arpentant ses immenses paysages sonores avec son ancien orchestre, le Philharmonique de Rotterdam, dont il connaît les moindres nuances, pour la suite de cette exaltante aventure. Dans cette Walkyrie concertante, le chef canadien est accompagné d’un casting de rêve où étincellent notamment l’explosive Elza van den Heever (Sieglinde), Tamara Wilson (Brünnhilde), l’une des plus grandes chanteuses wagnériennes d’aujourd’hui, et Stanislas de Barbeyrac – dire que sa prise de rôle en Sigmund est attendue relève de l’euphémisme. Voilà qui promet force extases vocales pour un des opéras les plus populaires du répertoire, qui a transcendé les frontières du genre, d’Apocalypse Now de Francis Ford Coppola à une palanquée de films de la galaxie Marvel.
Au Festspielhaus (Baden-Baden) dimanche 28 avril
festspielhaus.de