We are the world
Tous sous la tente ! Non pas pour bivouaquer, mais pour s’imprégner des chants du monde du Zeltival.
Avec une ouverture en beauté en compagnie de Lucille Crew qui rappe sous le soleil de Tel Aviv et convoque Aretha Franklin, The Herbaliser ou le son West Coast des nineties, on comprend vite que le festival se veut multicolore, ouvert sur le monde et les genres. Confirmation de cette vision panoramique donnée par la présence de FX Dub et son dubsteb speedé, de la starlette Asaf Avidan – compatriote de Lucille Crew – et sa pop androgyne, de Babylon Circus et son rock festif métissé en français dans le texte ou de Shantel, électronicien converti à la musique des Balkans. La manifestation de Karlsruhe qui fête sa 23e édition convie d’immenses personnalités de la world (et de la politique) comme Youssou N’Dour, que l’on écoute 7 seconds, le temps d’un concert ou une éternité, sans jamais se lasser. Cette année, le jazz s’invite à l’affiche : Abdullah Ibrahim, le “Mozart africain” selon Nelson Mandela himself, Lucky Chops et sa musique tonitruante made in Big Apple ou le pianiste new-yorkais Robert Glasper. Notre coup de cœur ? Il est d’un tout autre genre, vu qu’il s’agit du groupe soul-gospel de Kurt Wagner, Lambchop. Port de la casquette de baseball US obligatoire !
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