Si l’intégralité d’une culture est embrassée dans Stories of HipHop, le parcours permet avant tout de découvrir de clinquants bijoux.
À Pforzheim, le hip-hop est dans tous ses états, montrant qu’il s’agit d’un véritable mode de vie et pas uniquement d’un genre musical : des photographies signées ONDRO, une brassée de pochettes de disques, la reconstitution du légendaire Rucker Park de NYC, etc. « Avec cette exposition, nous souhaitons véhiculer l’état d’esprit de ce mouvement et le faire vivre de manière interactive », souligne la directrice du musée, Cornelie Holzach. Une belle partie de l’événement est consacrée aux bijoux ultra voyants : lourdes chaînes, épaisses boucles de ceintures en bronze, bagues bling-bling où brillent d’énormes pierres, grillz étincelant de mille feux ou renvoyant des reflets de pur or, lunettes de soleil surstylées… On apprécie ainsi les boucles d’oreilles door knocker des filles de Salt-N-Pepa ou le diamant rose que Lil Uzi Vert s’est fait implanter sur le… front. Avec pour mot d’ordre Pforzheimer Design meets HipHop, une coopération avec la faculté de design est engagée : des étudiants ont exploré les liens entre design et hip-hop, créant des pièces uniques pour Bush.ida ou Finna.
Au Schmuckmuseum (Pforzheim) du 30 mars au 29 juin
schmuckmuseum.de – storiesofhiphop.de
