Hojin Kang : entre réel et virtuel à Sarrebruck

À la Stadtgalerie Saarbrücken, 663 044 400, de l’artiste berlinois Hojin Kang, invite à méditer avec les machines.

663 044 400. C’est le nombre moyen de fois qu’un homme respire dans sa vie, si l’on en croit un rapport de l’OMS. Reste à savoir combien de ces inspirations/expirations sont faites en conscience. Pour la plupart d’entre nous, très peu sans doute. Qui plus est dans ce monde hyperconnecté où nous sommes assaillis par des flux incessants, hypnotisés par des écrans scrollés machinalement ! Le numérique aurait-il arraché l’être humain à l’ici et maintenant ? C’est la question qui hante le plasticien allemand Hojin Kang. 

 

 

Avec ses installations multimédia et ses sculptures imprimées en 3D, ce technophile averti pousse le visiteur à s’interroger sur la présence qu’il a à lui-même dans le quotidien, l’interpelle sur la façon dont réel et virtuel s’entremêlent, brouillant nos états mentaux. Pour cette exposition, il a spécialement conçu une installation interactive permettant au spectateur de piloter le dispositif par la simple attention à sa respiration. En parallèle, la Stadtgalerie présente Our House is on Fire, qui réunit six œuvres sélectionnées par les élèves d’une école primaire et d’un lycée de Sarrebruck autour de la crise climatique – dont celle, éponyme, du duo iranien Icy & Sot, reprenant un extrait du discours donné par Greta Thunberg à Davos en 2019.


À la Stadtgalerie Saarbrücken (Sarrebruck) du 21 octobre au 15 janvier 2023
stadtgalerie.saarbruecken.de

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