Le Festival international de Musique universitaire (FIMU) est de retour pour la 33e fois avec pas moins de 211 concerts et des artistes venus de tous horizons !
Nouvelle édition, nouveaux artistes mais toujours ce même lieu : la ville de Belfort accueille le FIMU, une célébration de la diversité et un dénicheur de jeunes talents étudiants ou amateurs de 38 pays différents. Un chiffre qui témoigne de cette ouverture à l’international qui ne cesse de se confirmer. Le directeur Matthieu Spiegel marque son engouement : « Les groupes d’Afrique de l’Est produisent des sonorités que l’on n’a pas l’habitude d’entendre. Nous avons beaucoup d’artistes chaque année, qui viennent plutôt de l’Ouest que l’on connaît bien mais l’Est, c’est très novateur notamment avec Kengé Kengé Orutu System. » Musiques et danses se mêlent dans leurs représentations avec des instruments le plus souvent fait-mains et des rythmes traditionnels entrainants du Kenya.
Il précise qu’en plus d’un renouveau dans la programmation, le festival en lui même connaitra des transformations : « Cette année, nous avons essayé de créer une relation entre le public et les artistes en proposant aux musiciens de venir jouer sur des scènes identifiées, mais aussi de faire des déambulations ou des concerts impromptus dans la rue qui vont surprendre les spectateurs. » Les 23 scènes gratuites ne seront pas les seuls lieux de partage musical. Des ateliers permettront également de rendre la manifestation accessible à tous, notamment avec le FIMU des enfants. La compagnie Kotekan proposera par exemple de réaliser un court concert en association avec le jeune public et Léo Petitot, étudiant et musicien parisien, donnera des cours d’initiation au piano. D’ailleurs, après le violon, c’est cet instrument qui sera mis à l’honneur avec un parrain de marque : André Manoukian. Musicien éclectique et défricheur de talents, qui de mieux que lui pour représenter l’esprit du festival : « C’est notre ambassadeur et celui qui peut transmettre un savoir ou donner des vocations de futurs pianistes ou artistes à certains. Ce n’est pas uniquement une tête d’affiche ». Il offrira donc un concert de piano ainsi qu’une rencontre pour parler musique et transmission, les grandes valeurs de l’événement.
Dans les rues de Belfort, du 6 au 10 juin
