Fado & co
Ceux qui refusent de quitter l’été indien ont leur festival : atlântico. Organisé par la Philharmonie de Luxembourg, il rassemble des artistes qui sentent le sable chaud des plages brésiliennes ou portugaises.
Des trésors des quatre coins du monde. Des perles musicales venues des pays lusophones, la population en
étant originaire est en effet importante au Luxembourg et cette manifestation lui rend hommage. Sa troisième édition va une nouvelle fois voguer entre « samba brésilienne, morna capverdienne et fado portugais », selon les organisateurs, proposer au public un « voyage historique, géographique et sonore, à l’image de ces genres métissés, nés ou transfigurés par des échanges souvent douloureux entre peuples des deux côtés de l’Atlantique. » Les meilleurs moments de ce supplément d’été ? Le concert intimiste de
Vitor Ramil (10/10), chanteur à la voix déchirante et guitariste hors pair du Sud brésilien. Le lendemain, la généreuse Aline Frazão, accompagnée d’une trompette, d’une basse et de percussions, partagera sa passion pour la chanson et son amour pour sa terre angolaise. Citons encore Tito Paris (13/10) : armé de ses cordes (vocales et de guitares), ce natif de l’île de São Vicente sera épaulé par de nom- breux musiciens et naviguera entre mélopées capverdiens et sonorités portugaises.
À La Philharmonie (Luxembourg), du 5 au 14 octobre
philharmonie.lu