0L’hiver sera explosif avec Demain peut-être, septième album de Danakil où le reggae jongle avec la douceur de la pop et la folie du rock.
Voilà déjà 22 ans que Danakil, incontournable groupe de reggae francophone originaire de la région parisienne, illumine la scène musicale de ses textes engagés profondément optimistes. Portée par la voix délicieusement suave de son chanteur Balik, la grande team – 13 membres ! – pioche dans les sujets d’actualité pour nourrir ses créations. Preuve en est avec La Démocratie balbutie, single sorti en juin, à la veille des élections législatives. Aux côtés du duo Sinsémilia, sur un groove hallucinant combinant basse, claviers, guitare, saxo ou encore percussions, le combo se demande « pourquoi les gens ne votent plus ». Et d’enchaîner, en rythme avec une instru de plus en plus puissante : « Ils ont compris qu’on les abuse […] Et quand la rue commence à s’embraser / la démocratie balbutie. » Cet air révolutionnaire semble aller de pair avec Marie-Antoinette, hymne contestataire pour lequel basse, batterie et trompette se déchaînent sur un flow rock’n’roll endiablé. « On nous jette la crise à la face / On nous demande de payer pour la casse », gronde-t-il avec allégresse, présage d’un soulèvement à venir. La ballade pop Depuis le début adoucit finalement les mœurs – un titre ironique, puisqu’il est placé… à la fin –, contant une histoire d’amour tragique le long de riffs de guitare doux et romantiques.
À La Vapeur (Dijon) jeudi 5 décembre, à Fri-Son (Fribourg) vendredi 6 décembre, à La Cartonnerie (Reims) samedi 7 décembre et à L’Autre Canal (Nancy) vendredi 13 décembre
lavapeur.com – fri-son.ch – cartonnerie.fr – lautrecanalnancy.fr
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