Dans le cloud

Hicham Berrada Céleste, 2014. Courtesy de l’artiste et de la galerie Kamel Mennour, Paris-Londres

À la Fondation François Schneider, Anne Immelé, Christophe Urbain, Lopez Johan Parent ou Berndnaut Smilde composent L’Atlas des nuages.

Caitlind Brown & Wayne Garrett, CLOUD, 2012. Photo : Doug Wong. Courtesy des artistes

Nimbostratus, stratocumulus… L’Atlas international des nuages (qui donne son nom à l’expo), édité en 1896, permet de classifier les différents types de nuages. Les météorologistes se servent de cette nomenclature… que les artistes n’ont pas attendue pour se passionner pour un motif que l’on trouve, habilement traité, dans les toiles d’Andrea Mantegna au XVe siècle comme chez Caspar David Friedrich, notamment avec son Voyageur contemplant une mer de nuages, au XIXe siècle. Qu’il évoque le rêve ou une vision romantique du monde, il n’a de cesse de captiver les artistes comme ceux ici rassemblés.

Berndnaut Smilde, Nimbus Roebourne, 2017 © Ronchini Gallery

Cette fois, c’est sous forme de gaz que sera présenté l’eau, élément fétiche de la structure. Nous retrouvons Dream – Spontaneous Combustion, fumée noire en résine de polyuréthane réalisée par Olaf Brzeski ou CLOUD de Caitlind Brown & Wayne Garrett, sculpture composée de 6 000 ampoules avec laquelle le visiteur interagit de manière… foudroyante. Parmi la vingtaine d’œuvres, citons également Encrage de Fatifa Echakhch, sorte de décor de théâtre ou de cinéma bricolé, un peu à la manière de Michel Gondry, un des grands maîtres de la science des rêves qui a la tête dans les nuages.


À La Fondation François Schneider (Wattwiller), jusqu’au 30 septembre
fondationfrancoisschneider.org

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