Le peintre Ralph Fleck fait l’objet d’une passionnante rétrospective mêlant paysages, portraits et natures mortes.
Dans ses compositions aux épaisses couches de pigments, Ralph Fleck (né à Fribourg-en-Brisgau en 1951)
joue sans cesse sur les rapports colorés entre abstraction et figuration, explorant avec maestria leurs possibles interactions. Ses vues frontales d’immeubles de Montparnasse rappellent ainsi l’implacable et aléatoire géométrie de Mondrian dans son ultime composition, Broadway Boogie-Woogie, tandis que des représentations aériennes de différentes villes (Athènes, Gênes, Venise, etc.) pourraient être rapprochées des toiles d’un Gerhard Richter.
C’est à un étonnant voyage d’Almería à Giverny et de Berlin à Lanzarote que nous sommes conviés. Œuvres vibrantes, les tableaux de l’artiste confrontent l’écume bouillonnante de la mer – rendue en différentes strates chromatiques ocres, blanches et bleues – aux pics enneigés des Alpes sortant d’une épaisse couche de nuages. À côté de ces paysages sont aussi présentés natures mortes, animaux ou personnages, figures expressives délicatement peintes à la hache – comme Balkenhol sculpte – où il saisit l’essence de son modèle : à chaque fois Ralph Fleck se montre un incroyable maitre des formes et des couleurs.
À la Städtische Galerie Offenburg et à la Kunstverein Offenburg Mittelbaden (Offenbourg), jusqu’au 9 juin
galerie-offenburg.de
kunstverein-offenburg.de
ralphfleck.de