Charlotte Guibé peint Ce qui précède au Musée des Ursulines

Charlotte Guibé, Le progrès Der Fortschritt, 2024. Michel Ange Esclave Michelangelo, Sklave © Gaël Fontany, Ville de Mâcon

Au Musée des Ursulines, Charlotte Guibé joue avec époques et techniques dans Ce qui précède, mêlant ses peintures à une collection de moulages.

Ancienne étudiante des Beaux-Arts de Paris et désormais enseignante à l’École municipale d’Arts Plastiques de Mâcon, Charlotte Guibé a longtemps déambulé parmi les collections de plâtres des deux établissements. Toujours « imprimées » dans son inconscient, « elles se sont réveillées dans une intuition », décrit l’artiste, déclenchant l’envie d’en faire une exposition. « Ce qui est très intéressant, c’est de mettre des moulages en plâtre dans un musée, ce n’est pas du tout leur destination ». Pour l’occasion, elle les dépoussière et les affiche au grand public, mêlés à ses œuvres – réalisées spécialement – et à la collection du Musée. Au cours de la visite, marquée par une certaine « chronologie et anachronie », sculptures et peintures cohabitent et se complètent. Les figures antiques se confrontent aux courbes discrètes et pâles des toiles de l’artiste. Entre l’Aurige de Delphes et un Esclave de Michel-Ange, se faufilent les coups de pinceaux de la peintre, où l’on y reconnaît souvent la silhouette d’une statue humaine, le tout opposant harmonieusement les techniques et les époques.


Au Musée des Ursulines (Mâcon) jusqu’au 9 mars 2025

macon.fr

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