Charles Coulombeau, entre cuisine française et japonaise
Une brasserie et un restaurant gastronomique estampillés Charles Coulombeau peignent la cité aux couleurs nippones.
Trop souvent, les restaurants installés dans les musées hésitent entre platitude réchauffée et insignifiance stéréotypée. Pas au Centre Pompidou-Metz, puisque l’aspect culinaire de l’affaire a été confié au chef étoilé nancéien Charles Coulombeau, qui officie à La Maison dans le Parc (voir Poly n° 239). À midi, les classiques de la cuisine française rencontrent les saveurs du Japon : Umé (qui reprend le nom de l’emblématique prune nippone) propose picorages et plats (comme une blanquette de veau twistée par le wasabi), opérant une jolie fusion à tarifs très raisonnables. Le soir, Yozora – Le Ciel nocturne en VF – offre une expérience intime et exclusive, inspirée des traditions japonaises de l’omakase (où l’on s’en remet au savoir-faire et à l’inventivité du chef). Alliances étonnantes et saveurs explosives sont au menu avec des rencontres exaltantes entre lapin, poulpe, figue, sésame et citron confit… sans oublier une composition entre île flottante, cresson et caviar. Grande oubliée du Guide Michelin, la ville de Metz pourrait bien conquérir une Étoile avec cette adresse, ouverte depuis juin…
Umé (du mercredi au dimanche au déjeuner) et Yozora (du mercredi au dimanche au dîner, menus à 95 et 135 €) sont situés dans le Centre Pompidou-Metz