Aux Frontières des avant-gardes à Mulhouse

SCHOEN - Adieux en gare - crédit photo F Hurst.

Le Musée des Beaux-Arts de Mulhouse porte un regard sur ses collections, se déployant Aux Frontières des avant-gardes.

Sorties des riches réserves du Musée, des œuvres du XXe siècle questionnent la notion d’avant-garde et ses différentes incarnations au fil des ans. Ordonnancée thématiquement – Portraits, Natures mortes, etc. –, cette exposition a la semblance d’une jolie promenade. Au fil des salles, le visiteur y croise La Belle italienne (1919) de Georgette Agutte, artiste oubliée qui fut pionnière de l’utilisation du fibrociment comme support à la peinture et développa un fauvisme délicat, se montrant une coloriste hors pair. Autre œuvre fascinante, un Vase de fleurs de Robert Breitwieser, dont l’académisme se dissout dans un irrépressible élan vers l’abstraction où les contours se brouillent, tout en restant reconnaissables, tandis qu’éclatent les couleurs. Un nu élégant signé Armand Ingenbleek, une jeune paysanne méditative peinte par Henri Martin ou encore la sombre rigueur d’Aurélie Nemours : le parcours est séduisant, permettant de découvrir les richesses de l’établissement mulhousien.

Aux Frontières des avant-gardes : Ingenbleek - Nu à l'atelier © F. Hurst
Aux Frontières des avant-gardes : Ingenbleek – Nu à l’atelier © F. Hurst

Au Musée des Beaux-Arts (Mulhouse) jusqu’au 3 septembre
beaux-arts.musees-mulhouse.fr

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