Andromakers

Vous avez commencé en officiant au sein d’un groupe rock aux antipodes d’Andromakers. Quel est votre dernier coup de cœur métal.

Ouh… c’est Gojira et ça remonte à trois ou quatre ans. Nous sommes arrivées à saturation avec cette musique que nous n’écoutons plus du tout.

Votre musique mêle voix angéliques et sonorités électroniques recherchées. Votre dernière trouvaille sonique.

Nous avons acheté un clavier chez Emmaüs il y a deux jours. En fait, c’est une sorte de dictée magique qui reproduit des bruits d’animaux. Nous n’avons pas encore eu le temps de les intégrer à nos compositions.

On songe à Au revoir Simone, Warpaint ou The Konki Duet à l’écoute de votre musique. Votre dernière influence.

Il ne s’agit pas d’une influence, mais Ravi Shankar et la musique indienne en général ont tendance à nous calmer, ils nous aident à nous reposer. Sinon, en ce moment, il y a Alt-J, tUnE-yArDs ou Philip Glass…

Dernière chanson écrite pour votre chien.

Notre premier morceau, Song for my Dog, a été écrit au moment de la mort du chien de mes parents. C’était un adieu… Il faudrait que nous écrivions quelque chose pour les chats que nous adorons, une chanson d’amour.

Dernière reprise depuis There Is A Light And It Never Goes Out des Smiths.

La Mer de Charles Trenet. Mais nous ne sommes pas très “reprises”. Nous préférons nous concentrer sur les compos.

Cette version de La Mer est-elle un dernier hommage à votre région, la PACA.

Non, c’est un hommage à ma grand-mère qui écoutait beaucoup de chanson française.

http://www.youtube.com/watch?v=0cJRbXDjtNg

Votre musique, parfois proche de la comptine, prend volontiers des allures enfantines, voire naïves. Quelle est votre dernier trip régressif.

On parle comme des gamines à nos chats : « Coucou, comment tu vas ? », avec une toute petite voix.

Derniers disques.

Les EPs Lanterns of April et Lanterns of May