Le cocktail explosif Lulu Van Trapp
Lulu Van Trapp, c’est un cocktail explosif : punk, pop, rock, electro, r’n’b… Difficile d’étiqueter ce style, ce qui n’est pas pour leur déplaire !
Derrière batterie, synthé, basse et guitare électrique, Lulu Van Trapp jongle entre les genres depuis deux albums : I’m Not Here To Save The World (2021) et LOVECITY, sorti en avril dernier. Après avoir convoqué la Pucelle d’Orléans dans Joan of Arc, anglophone titre reg- gae-pop du premier opus, le quatuor exploite à nouveau ce filon, mais dans une version beaucoup plus sombre. National honey, 100% en anglais, combine de puissants effets de réverbération à un rock psyché, où l’emblème de la nation est une violente étoile filante, qui conduira tout le monde à la guerre (« She’s a shooting star she’ll lead all of you to war »). De plus en plus friand de textes en français, le groupe switche dès le second morceau. Dans L’Enfer c’est toi, la voix suave et aiguë de la lead singer s’associe au timbre grave du guitariste. Frais et aguicheurs, les claviers accompagnent leur drôle d’histoire dans un univers sucré, loin du Paradis qui, selon eux, « est d’un immortel ennui ». Quant à 4ever lulu, le groupe revendique sa cohésion et admet bien volontiers tomber amoureux… bien qu’ « Elles finissent mal, ces histoires-là » – clin d’œil au rock band des Rita Mitsouko, auquel ils sont souvent comparés.
Au Gueulard Plus (Nilvange) vendredi 13 décembre
legueulardplus.fr
> Le concert s’inscrit dans une programmation spéciale célébrant les dix ans de la structure (06-15/12) : The Wackids (07/12), Les Garçons bouchers + Pythies (14/12)…