Almataha, périple identitaire dansé
Animée par trois danseurs, la marionnette Shorty cherche son chemin dans le périple identitaire Almataha, inspiré de la mythologie grecque.
Signifiant « labyrinthe » en arabe, cette pièce chorégraphique familiale allie hip-hop, théâtre d’objet et, bien sûr, marionnette. Brahim Bouchelaghem est aux commandes de ce voyage initiatique influencé par l’histoire d’Icare, mettant en scène un petit bonhomme en bois de moins d’un mètre à travers un paysage de papier kraft et de figures en carton, s’animant pour créer un véritable monde imaginaire. Le trio de danseurs s’applique à donner vie à la poupée. Formés pour l’occasion par Denis Bonnetier, directeur artistique de la compagnie de marionnettes Zapoï, ils enrichissent le spectacle par des mouvements de danse urbaine, tournant, sautant en totale symbiose avec le personnage, au milieu de décors se refermant parfois sur eux. Souvent dans la pénombre, l’intrigue s’accélère par des jets de lumière blanche, projetés par à-coups. Le son des cuivres et les mystérieux beats electro d’Usmar guident notre héros le long de son fil d’Ariane, en direction de sa chère liberté. Perdu comme le légendaire Icare, Shorty bravera les obstacles, jusqu’à se retrouver face à de monstrueux Minotaures.
À la MAC (Bischwiller) samedi 17 février, à la Maison des Arts (Lingolsheim) dimanche 18 février et à Pôle Sud (Strasbourg) mercredi 21 février (dès 5 ans)