Michael Beutler questionne l’espace à Ludwigshafen am Rhein, tandis que le projet MURALU fait la part belle au street art.
Entrant en résonance avec l’espace d’exposition, les savantes architectures de Michael Beutler, composées de matériaux à la simplicité revendiquée – papier, carton, tissu, bois… – évoquent de contemporains avatars de la Merzbau de Kurt Schwitters. Produites avec outils et machines sophistiqués spécialement imaginés pour l’occasion – de véritables sculptures en soi –, ses constructions foisonnantes bouleversent le lieu qu’elles investissent. Réalisant un grand écart entre solidité et fragilité, équilibre et déséquilibre, les créations de l’artiste allemand perturbent notre perception. En parallèle à cette exposition, il est possible de découvrir un passionnant projet du Musée, initié en 2018 et intitulé MURALU, dont l’objectif est de participer à l’aménagement urbain par des interventions dans l’espace public en faisant appel à des artistes de street art : au total, 17 fresques ont été réalisées (par Augustine Kofie, Parisko & Blaqk, etc.) auxquelles s’ajouteront deux autres cet été. Un week-end (23 & 24/07) permettra de découvrir cette galerie à ciel ouvert et d’assister en direct à la création de nouvelles œuvres signées de l’Espagnole Cinta Vidal (Saarlandstraße) et du Chinois DALeast, qui s’emparera d’un bunker de la Brunckstraße.
Au Wilhelm-Hack Museum (Ludwigshafen am Rhein) du 16 juillet au 25 septembre
wilhelmhack.museum
